La peur n’est jamais bonne conseillère
«La peur n’est jamais bonne conseillère» me disait mon père.
À la fin de l’assemblée publique qui s’est tenue à la salle communautaire de St-Bernardin le mercredi 5 août dernier, un père de famille me confiait qu’il avait peur de mettre une affiche du «NON AUX ÉOLIENNES» sur son terrain, par crainte de la réaction de son voisin.
Je lui ai dit que je le comprenais.
Je l’ai donc invité à considérer pour quelques minutes, non pas sa situation personnelle, mais celle de ses fils, celle de la prochaine génération qui auront à vivre avec les conséquences de ses décisions à lui et de nos décisions à nous aujourd’hui dans ce dossier. Cette invitation ne voulait pas induire encore plus de culpabilité chez lui ou quiconque d’autre. Il s’agit juste de voir s’il existe un endroit en chacun de nous où nous sommes capables d’aller puiser le courage ou la motivation nécessaire pour surmonter une réaction d’appréhension tout-à-fait naturelle, comme la sienne en ce moment.
À regarder la couleur des cheveux de la plupart des présentateurs ET de plus de la moitié des gens qui étaient dans la salle, je dirais que c’est pour leurs enfants et petits-enfants qu’ils étaient là. Parlant en mon nom personnel, je disais à ce cultivateur et père de famille qu’habituellement j’ai moi-même le trac quand je dois prendre le micro et parler en public, comme j’ai choisi de le faire hier soir. Je n’ai même pas connu de trac cette fois-ci! Comment se fait-il alors? C’est tout simple : mon fils et ma fille étaient dans la salle et cela m’a suffi. Ils m’ont inspiré le courage nécessaire pour dire ce que j’ai le droit de dire : non! à ce vent de folie qui souffle sur La Nation avec la bénédiction de nos élus! Non! … avant qu’il ne soit trop tard.
Cher ami, je n’ai qu’un souhait. Puisses-tu, toi aussi, trouver en toi-même le courage qui témoigne de cet esprit qu’il nous faut retrouver en ce moment : cesser de passer à la génération suivante et commencer à penser à la génération suivante, ce que ton voisin n’a pas encore pris suffisamment de temps de faire. Il est encore temps, bon courage à toi!
Michel-André LAVERGNE
P.S. La suite de cette chose que me disait mon père était «parce qu’elle revient toujours nous hanter.»
À la fin de l’assemblée publique qui s’est tenue à la salle communautaire de St-Bernardin le mercredi 5 août dernier, un père de famille me confiait qu’il avait peur de mettre une affiche du «NON AUX ÉOLIENNES» sur son terrain, par crainte de la réaction de son voisin.
Je lui ai dit que je le comprenais.
Je l’ai donc invité à considérer pour quelques minutes, non pas sa situation personnelle, mais celle de ses fils, celle de la prochaine génération qui auront à vivre avec les conséquences de ses décisions à lui et de nos décisions à nous aujourd’hui dans ce dossier. Cette invitation ne voulait pas induire encore plus de culpabilité chez lui ou quiconque d’autre. Il s’agit juste de voir s’il existe un endroit en chacun de nous où nous sommes capables d’aller puiser le courage ou la motivation nécessaire pour surmonter une réaction d’appréhension tout-à-fait naturelle, comme la sienne en ce moment.
À regarder la couleur des cheveux de la plupart des présentateurs ET de plus de la moitié des gens qui étaient dans la salle, je dirais que c’est pour leurs enfants et petits-enfants qu’ils étaient là. Parlant en mon nom personnel, je disais à ce cultivateur et père de famille qu’habituellement j’ai moi-même le trac quand je dois prendre le micro et parler en public, comme j’ai choisi de le faire hier soir. Je n’ai même pas connu de trac cette fois-ci! Comment se fait-il alors? C’est tout simple : mon fils et ma fille étaient dans la salle et cela m’a suffi. Ils m’ont inspiré le courage nécessaire pour dire ce que j’ai le droit de dire : non! à ce vent de folie qui souffle sur La Nation avec la bénédiction de nos élus! Non! … avant qu’il ne soit trop tard.
Cher ami, je n’ai qu’un souhait. Puisses-tu, toi aussi, trouver en toi-même le courage qui témoigne de cet esprit qu’il nous faut retrouver en ce moment : cesser de passer à la génération suivante et commencer à penser à la génération suivante, ce que ton voisin n’a pas encore pris suffisamment de temps de faire. Il est encore temps, bon courage à toi!
Michel-André LAVERGNE
P.S. La suite de cette chose que me disait mon père était «parce qu’elle revient toujours nous hanter.»